Retour des spectateurs après la conférence « l’eau que nous sommes, un élément vital en péril »

J’ai interviewé des spectateurs ayant participé à la conférence : L’eau que nous sommes, un élément vital en péril. C’était une conférence animée par Christian Gautellier, directeur du Festival International du Film d’Éducation, avec comme invitée Juliette Duquesne, ex-journaliste de TF1, aujourd’hui indépendante et spécialisée dans les thématiques environnementales et économiques.

J’ai donc posé 3 questions à l’issue de la conférence à quelques spectateurs et spectatrices, voici leurs réponses :

I) Qu’avez-vous pensé de cette conférence ?

Les personnes interviewées ont trouvé cette conférence très « intéressante, riche en renseignement ». Elle était « un bon résumé de tout ce que l’on a déjà entendu sur le sujet ». En revanche, il aurait fallu « un peu plus de visuel » et de « structuration dans l’exposé ». Durant les questions-réponses, les spectateurs et spectatrices « attendaient beaucoup de réponse sur des choses très pratiques », ce qui « manquait certainement dans l’exposé ». Ainsi, globalement, ils ont apprécié la conférence en la conseillant à tous !

II) Êtes-vous en accord avec ce qu’il s’y est dit ?

« Plutôt oui, surtout oui, sur l’urgence sur les solutions qui existent mais sur lesquelles on n’avance pas suffisamment vite de manière collective » affirme l’une des spectatrices interviewée. Elle dénonce le fait que la conférence ne s’est pas assez « attardée sur le côté individuel de l’action possible ». Tout les spectateurs et spectatrices interrogés étaient d’accord avec ce qu’il s’y est dit. Une autre répondante a défini cette conférence comme étant « une conférence qui dénonce des vérités connues depuis une vingtaine d’année et qu’il faut maintenant assumer ».

III) Pensez-vous que la surpopulation mondiale est une cause au « péril » de l’eau ?

Cette question n’était pas évoquée durant la conférence, les spectateurs et spectatrices nous ont donc fait part de leur opinion. Deux pensées contraires sont ressorties. Une première personne nous explique que « le taux de naissance est plus élevé dans les pays moins développés », donc « l’eau est mal utilisée, souvent au profit des médicaments », pour le cas des maladies. Elle ajoute qu’au contraire, « dans les pays plus développés, le taux de naissance est moins élevé, au profit des richesses matérielles (qui consomment beaucoup d’eau) ». Une seconde personne estime que la population évoluant, il est donc normal que « la ressource soit partagée équitablement, mais malheureusement ce n’est pas le cas » donc l’eau est en péril car la ressource est de plus en plus consommée.

François LESAGE

Si le sujet vous intéresse, une Web-TV a été réalisée sur le sujet avec Juliette Duquesne.

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