« Wildhood », une ode à la nature et à la famille

Dans Wildhood, un long métrage du canadien Bretten Hannam, on suit Lincoln, un adolescent et son petit frère, Travis. Ils fuient leur père violent après avoir découvert que la mère de Lincoln, une femme de la communauté Mi’kmaq qu’il croyait morte était en fait vivante. S’ensuit une aventure remplie de rencontres plus ou moins heureuses.

 

J’ai trouvé ce film magnifique, non seulement pour la qualité des images, la lumière, la netteté des plans sur la nature dans laquelle les personnages sont grandement mis en valeur, mais aussi car le tout est sublimé par des musiques rythmées et émouvantes qui se fondent parfaitement dans le film. La scène d’amour sous la cascade entre Lincoln et Pasmay, un danseur pow-wow  rencontré en chemin est particulièrement réussie. Il y a une telle harmonie entre la musique et les mouvements des personnages qu’on est complètement captivé par la scène. J’ai cependant trouvé qu’on a l’impression que Travis, le petit frère, a une place trop réduite dans l’histoire alors que ce genre de personnage a généralement une grande place dans les films. Je pense que cette impression est surtout due au fait qu’il n’est pas assez représenté.

 

Wildhood, est un film à voir absolument. Seul, entre amis ou en famille. Préparez vous à être émus et à passer un moment rare devant un film d’une grande qualité.

 

Paul LECOMPTE, Wildhood.