Nirin, film mouvementé, triste mais hélas réaliste.

Dans ce court-métrage de 15 minutes, Josua Hotz, le réalisateur, privilégie l’émotion plutôt que l’action.

Nirin, un jeune garçon amusant et souriant mais au destin tragique, part en voyage avec sa mère et ses deux frères. Quelle sera leur destination et quand seront-ils de retour ?

Plus les minutes passsent et plus on se prend d’affection pour ce petit garçon de 6 ans seulement mais qui en paraît plus par sa maturité et sa compréhension immédiate de la situation ; au contraire, on fait face à une mère très silencieuse qui ne montre pas ses sentiments et qui semble démunie. Gros plans et travelling sont mis en œuvre pour nous faire vivre l’aventure de Nirin jusqu’au bout, jusqu’à la dernière scène. Nous vous conseillons d’aller regarder ce court-métrage le plus rapidement possible, car si cette histoiresemble improbable et injuste, elle reflète une partie du monde africain d’aujourd’hui et, plus précisément Madagascar.Ce voyage de jour et de nuit mêle l’amour entre une mère et ses enfants et l’amour fraternel entre Nirin et ses frères. Cette relation très forte chamboule le cœur des spectateurs car le lien est très fort et visible aux yeux de tous. Le jeune Africain sera donc confronté à une dure situation, il devinera dès le départ quel destin lui sera reservé mais restera silencieux pour ne pas montrer à sa mère toute la douleur qu’il ressent.

Cependant on a une grande difficulté à se mettre à la place de cette mère qui décide de mettre ses enfants de côté pour leur bien, pour leur montrer son amour et peut-être leur permettre un avenir meilleur.

Ludivine Hatrel et Laury Fortin, 1ère L, Lycée polyvalent Mézeray (Argentan)