« Si j’avais une baguette magique, je souhaiterais que mon père arrête de boire. »

Pour ne pas grandir seul, est un documentaire réalisé par Antonin Blanc de l’équipe du Konbini, le 13 février 2023. Ce documentaire suit l’histoire de deux familles dont 2 parents, Alexandre et Émilie, 19 ans, devant affrontés la réalité de leurs jeunesses et de leurs passés marquants dans l’éducation de leur fille Malya, et le père de Jason affrontant son alcoolémie et son manque de domicile pour récupéré son fils. Entre l’émotion et et la force de caractère de ce moyen métrage, celui-ci nous fait découvrir la dur réalité du manque de présence paternel/maternel.

Cette œuvre cinématographique est touchante à la limite du larmoyant, elle reflète parfaitement les difficultés auxquelles font face certains enfants qui ont une vie familiale difficile. À travers une habile réalisations et des plans qui nous montre leurs quotidien compliqué, on se prends d’un réel attachement, de compassion pour la situation des parents, des enfants mais également des éducateurs. En effet il y a une réelle tristesse d’Émilie du père de Jason et d’Alexandre pour la perte de leurs enfants. Mais nous avons aussi le point de vu de Jason, un enfant de 12ans qui vie une relation pénible relation avec son père. Il fait face à son alcoolisme et son manque de logement qui l’impact réellement à tel point que son seul vœu est : « Si j’avais une baguette magique, je souhaiterais que mon père arrête de boire ». Amélia l’éducatrice guide donc les familles et nous dans cette lutte perpétuel que vivent les parents afin de leurs permettre de pouvoir récupérée la garde de leurs enfants. Ainsi, ce documentaire nous a plut car il permettait de ressentir le vécu de ces familles, de plus nous trouvons ce côté fluide de l’œuvre agréable tant par la justesse que par le sérénité se sentant dans une extrême tension. Nous avons aussi appréciés l’intervention du juge des enfants nous donnant des chiffres choquant sur le nombre de fille et de garçon dans l’attende de recevoir une aide à cause du manque d’éducateur. Le seul point négatif peut être ce côté très intrusive pouvant créer chez certains spectateur un malaise.

Globalement ce documentaire est une source d’émotion dans un espoir constant d’amélioration de la part des parents. La morale est bonne et la réalisation sublime, nous ne pouvons que vous conseiller d’aller voir le découvrir ce moyen métrage avec votre paquet de mouchoir pour essuyer vos larmes.

Lefranc christiano et Deyrem Alexandre du lycée François 1er (le Havre)

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