Que feriez-vous si vous aviez, à quelques semaines près, vous connaissiez la date de votre mort? C’est la question que pose « Le choix d’Erick », un documentaire de Robin Hunzinger.
Depuis son plus jeune âge, Erik Verantvoort rêvait de vivre dans une cabane. Lorsque les médecins lui annoncent qu’il est atteint d’un cancer de l’estomac, il quitte les Pays-Bas, son pays natal pour partir vivre son rêve en France. Niché dans les montagnes, il profite pleinement de sa vie dans sa cabane.
A ceux qui lui demandent comment il fait pour vivre sans électricité, sans gaz et sans télévision, il répond que la nature est sa télévision. Malgré le poids de la maladie, Erik vit comme une personne libre, profitant de chaque instant, il dit que même s’il meurt demain, ce n’est pas grave, il aura profité et aura vécu comme il l’entendait.
Erik a su toucher les spectateurs par son récit, c’est un homme attachant. Le documentaire est très humain, autant par la rencontre de cet homme aux multiples facettes, autant par la découverte d’une vie en pleine nature.
La scène la plus émouvante est lorsque Erik dialogue avec sa nièce: il lui dit qu’il est comme un couteau suisse doté de 50 fonctions mais que lorsqu’il a appris sa maladie, il a perdu une de ses fonctions, il n’est plus qu’un couteau suisse à 49 fonctions. C’est un regard optimiste du documentaire sur la maladie et sur ce personnage étonnant qui a réellement existé.
Par Louane Périer.