“It’s beautiful, isn’t it ?
What is ?
The day.”
Bird.
“Bird” est un long métrage réalisé par Andrea Arnold et a été sélectionné en compétition officielle lors du Festival de Cannes en 2024. Nous suivons une jeune adolescente, Bailey, issue d’une famille défavorisée, violente et décomposée.
Elle ne rêve que d’une chose, s’émanciper de cette situation toxique pour s’ouvrir au monde qui lui tend les bras. Tout bascule le jour où elle fait la rencontre de Bird, un homme livré à lui même et qui est à la recherche de ses parents. Depuis ce jour, Bailey découvre le goût de la liberté et le sens de la vie.
J’ai personnellement beaucoup aimé ce visionnage de part sa complexité et sa singularité. Certaines images ou situations peuvent amener différentes interprétations laissant place à une certaine liberté pour le spectateur.ices. Effectivement le personnage de Bird n’est pas commun, il a une gestuelle atypique, presque lugubre. Pour moi, il n’est pas vraiment humain mais plutôt une forme d’allégorie de La Liberté. Effectivement Bird fait référence à l’oiseau, un être léger, indépendant tout comme ce personnage. C’est ce dont rêve Bailey. Elle se lie donc d’amitié avec lui et commence petit à petit à se découvrir, notamment quand elle se coupe les cheveux ou qu’elle se maquille. On le voit effectivement à la fin du film lorsque ses yeux se transforment en ceux d’un oiseau, comme ceux de Bird.
J’ai adoré les retournement de situations qui font que tout finit par avoir un certains sens, tout ce lie et se mêle afin de conclure le film.
De plus j’ai trouvé les plans magnifiques, notamment les scènes plus minimalistes, plus douces. Le grains de l’image apporte aussi un charme spécial.
Enfin la musique nous emporte dans l’univers envoûtant et compliqué de Bailey.
J’ai passé un très bon moment ! Merci !
LASNE Hermine, web-journaliste