Le film Bauryna Salu réalisé par « Askhat Kuchinhirekov », tient son nom d’une tradition kazakhe, consistant à donner le premier né à un proche de la famille jusqu’à ce qu’il devienne adultes.
Le long métrage commence dans un petit village kazakhe, où l’on suit la vie à la ferme d’un jeune garçon nommé Yoursultan vivant avec sa grand-mère.
Avant d’aller voir le film je ne m’étais pas vraiment documenté dessus, je n’avais donc pas d’ à priori sur ce dernier.
Dès le début, j’ai tout de suite remarqué certaines longueurs qui ne m’ont pas dérangées. Au contraire je les ai trouvée intéressantes et assez contraire à ce qu’il se fait actuellement au cinéma. Une certaine originalité se dégageait de cette œuvre !
Puis le film a continué… Et au bout d’une vingtaine/trentaine de minutes de visionnage les longueurs se sont enchaînées, rendant le film monotone, soporifique et pesant. Cette lenteur exacerbée s’est manifestée à travers des plans fixes montrant des scènes de vies agricoles de plusieurs minutes dans lesquelles il ne se passait pas grand-chose…
Malgré un changement d’environnement radical que ce soit sur le lieu de l’action ou sur l’environnement social de notre personnage principal, les blancs et les vides de ce film restent intact. De plus, ces moments de monotonie et le manque de dialogue dans le film ne permettent pas vraiment aux spectateur.rice.s de suivre l’intrigue. J’ai le sentiment que le réalisateur a voulu tenter quelque chose de « nouveau ». Malheureusement à ce jour, cette œuvre ne m’a pas convaincu. Néanmoins, il me parait important d’essayer de nouvelles choses, ce sont ces dernières qui font évoluer l’art et la critique.
Agoutin Arthur
Lycée François 1er