Les sept critiques qui suivent sont les premières réalisée par les jeunes du groupe « Jeunes Critiques en Festival ».
Un formation proposée par les CEMEA aux Lycéen.ne.s. accompagné.e.s par leurs enseignant.e.s .
Sept Critiques de « Folie douce, folie dure »
Ce court métrage traite de la santé mentale. La réalisatrice nous emmène en excursion dans un hôpital psychiatrique à travers un reportage illustré tout en gardant les voix originales ! Ce procédé permet au film d’être « tout public ».
Marine Laclotte a eu le courage d’adapter à l’écran un sujet peu vu et peu abordé en montrant le quotidien des malades.
De plus la réalisatrice évoque la particularité des troubles mentaux de manière sérieuse et graphique, tout en respectant les personnes atteintes et en évitant toute moquerie ou humiliation. La manière dont elle a illustré son documentaire rend la thématique moins triste tout en réussissant à passer son message avec succès. Un court métrage passionnant et surtout éducatif qui vous rendra sensible à la vie difficile de personnes souffrantes psychologiquement.
De Emma Belamy et Marine Dugué, lycée le Mans Sud
Folie douce, folie dure est un film d’animation réalisé par Marine Laclotte sur des personnes en situation de handicap dans un hôpital psychiatrique. Ce qui est le plus appréciable c’est que les personnages sont représentés sous forme de dessins caricaturaux mais expressifs.
La bande son elle, est prise sur le vif ce qui permet l’accroche avec le réel. Les manières de parler sont très marquantes.
En représentant les choses de cette manière cela nous permet une approche plus facile, moins choquante et un regard extérieur moins jugeant.
Ce film d’animation est donc à recommander car, le milieu du handicap généralement très délicat à traiter est représenté d’une façon qui le rend abordable pour tout public. Une belle découverte !
Emma Hector – Lycée Aristide Briand – Evreux
« Folie douce, Folie dure » est un reportage animé qui a le pouvoir de montrer l’immontrable à tout public. La folie dans les hôpitaux psychiatriques est un sujet assez sensible à aborder dans notre société donc pouvoir le présenter sur grand écran avec à la fois un audio réel et un support fictif avec des personnages qui n’ont parfois ni queue ni tête permet une approche fine et délicate pour le spectateur. On pourrait craindre que ne pas mettre la réalité devant la caméra pourrait rendre le spectateur moins réceptif mais au bout du compte, le plus important n’est pas le visuel, mais plutôt les voix. Ce sont elles qui mènent la danse et qui sont l’élément majeur du film.
Laurine Colin – Lycée Schuman – Perret – Le Havre
Un film animé sur la psychologie
Très beau film, traitant d’un sujet complexe peu abordé au quotidien : la psychiatrie. La façon dont il est tourné ( animation mais avec une bande sonore réelle ) rend ce court métrage intéressant et ouvert à un public plus divers et jeune. Ce court métrage réussi selon moi à expliquer et à montrer l’univers réel et quotidien de certaines personnes, sans choquer le public ni blesser les patients montrés au travers de ces images.
Marie – Lycée Professionnel Jean Mermoz – Vire
Folie douce, Folie dure est un court métrage documentaire d’animation., Elle est illustrée par des dessins abstraits mais ce qui est particulier c’est que sa bande-son est prise sur le vif. Marine Laclotte aborde le quotidien de malades atteints de troubles mentaux dans un hôpital psychiatrique. La façon dont le sujet complexe est traité permet au court métrage d’être vu à tous les âges. Comprendre que les malades ont juste besoin d’amour nous sensibilise au sujet. Un film à voir en famille.
Nell du Lycée Sud du Mans
«folie douce,folie dure» est un film d’animation traitant d’un sujet sensible : le traitement de la folie en hôpital psychiatrique ! La combinaison d’une bande son réelle et d’une animation visuelle permet de rendre ce document visible pour tout public. Le dessin adoucit la réalité et amplifie certains traits des personnages malades. Cela permet à chaque spectateur de mieux comprendre la situation. La réalisatrice rend les personnages attachant et nous donne envie de prendre soin d’eux, voire de les aider.
Ce court métrage est à recommander pour tous les publics !
Jules Brisse du Lycée Schuman Perret
« Folie Douce, Folie Dure » est un documentaire / film d’animation qui, durant 18 minutes, nous fait voyager dans le quotidien de personnes hors-norme en hôpital psychiatrique.
Le sujet est abordé tout en douceur par Marine Laclotte par une habile mise en contraste entre le dessin, qui met à distance, et l’hyperréalisme de la bande son en mode reportage. Ce choix volontaire permet de rendre un sujet difficile abordable par tous les publics.
les dessins, en eux-même, sont assez simples mais très expressifs et bien représentatifs du quotidien des patients. Personnages aux courbes et aux formes filiformes, décors imaginaires : cela nous aide à entrer dans le quotidien des personnes et de comprendre un peu mieux ce que se passe dans leur tête.
L’audio très réaliste et largement suffisant pour comprendre concrètement ce qui se passe au sein de l’hôpital. On y entend les patients et les aides-soignants parler et agir comme des proches. Une immersion dans un environnement très spécial, semé de moments doux comme durs. Un quotidien bercé d’événements heureux ou compliqués.
Un rendu global agréable qui fait de ce court-métrage un témoignage visible par tout le monde.
Raphaël