Il y a dix jours, Erwan, Hassana, François, Maral, Théo et Hugo ne s’imaginaient pas encore qu’ils allaient être sollicités pour déployer leurs talents de journalistes au Festival International du Film d’Education à Evreux. Depuis trois jours, et jusqu’à samedi, ces six élèves du lycée François 1er du Havre s’immiscent dans les salles de cinéma pour produire des articles qui animent le blog du festival. Mais qui sont-ils vraiment ?
Erwan, l’écrivain en herbe
Passionné d’histoire et d’écriture, Erwan écrit un livre pendant son temps libre depuis maintenant six mois. Le festival est pour lui un moyen de nourrir son expérience personnelle et professionnelle. Durant toute la semaine, Erwan se prête au jeu du journalisme en rédigeant des articles à chaud sur les ambiances et les impressions qui parsèment le festival.
« En tant que spectateurs, nous sommes souvent dans le jugement simplifié. Bien souvent à la sortie des films, nous nous contentons d’un ‘j’aime bien’, constate Erwan. Ce festival est en réalité une opportunité de dépasser ces jugements et de se plonger dans la complexité des films.
La plume exaltante de François
François est le cinéphile du groupe. Jeune organisateur du festival de cinéma « Du Grain à Démoudre », il a pour ambition de réaliser des films pour mettre en image sa perception du monde. Il voit le Festival du Film d’Education comme un lieu de découvertes, de rencontres et d’expérimentation de l’écriture. Car l’écriture est également un grand point fort chez François, dont la plume exaltante décrit les films de façon édifiante.
Hugo, le journaliste en devenir
Hugo souhaiterait devenir journaliste, il est passionné de cinéma et de littérature.
Le festival est pour lui une occasion qu’il a saisie avec une grande motivation, « c’est pour mon avenir », me dit-il. L’écriture est un plaisir pour Hugo, qui aime écrire des textes à la sortie des cours. Poser des mots sur ce qu’il a regardé est un exercice naturel, d’ailleurs il n’hésite pas à avouer que les films proposés par le festival ont changé sa vision de l’éducation. « L’éducation avait qu’un sens pour moi, c’était l’école, mais aujourd’hui je comprends le terme différemment, j’ai conscience qu’il regroupe beaucoup plus de choses » finit-il par admettre.
Maral apprivoise le cinéma
Maral est intéressée par le cinéma, mais ça n’est pas (encore) une passion. Elle est justement venue au festival pour voir si le cinéma pouvait prendre une place plus importante dans sa vie. L’ultime intérêt de Maral est de multiplier les expériences. Alors que petite, elle « remixait » des pièces de théâtre, Maral se retrouve cette semaine à se servir de sa créativité dans la rédaction d’articles dont la très belle critique de Wardi qu’elle a rédigée avec ses camarades Hassana et Hugo.
Hassana et son fort esprit d’équipe
Pour Hassana, cet événement est une opportunité de s’évader, et surtout de se retrouver en groupe pendant une semaine. Elle aime écrire, et cette semaine c’est justement l’écriture cinématographique qui l’intéresse, elle a d’ailleurs pu interviewer un présentateur du film Wardi, qui a séjourné en Palestine, ce qui lui a permis d’épaissir ses sources pour la rédaction de sa critique. Elle est curieuse de découvrir les différentes étapes qui mettent en forme un film (le scénario, la réalisation d’une scène, le thème choisi). Mais c’est surtout l’esprit d’équipe, la collaboration, et le collectif en général qui l’épanouit.
Théo rapporte l’histoire
Le journalisme culturel est ce qui intéresse Théo, il n’est donc pas nécessaire de justifier sa place au sein des web-journalistes du festival. Pour cet habitué de l’écriture journalistique, notamment rédacteur au journal du lycée François 1er, cette expérience est avant tout un entraînement pour préparer son avenir.
Pour le blog, Théo a pris le rôle d’observateur, en sondant l’ambiance du festival avec son compère François. Il s’est également plongé dans une explication juste et concise du film de Lise Baron, « Etudiants, tous à l’usine ». Il estime que le film documentaire est un format excellent pour raconter l’histoire, avec un grand H.
Il se sert de ces récits pour mieux saisir ses cours d’histoire, comme si l’image réaffirmait la réalité des faits historiques.
Sophia Hamadi
Ça fair plaisir de voir des jeunes gens s’investir autant et essayer d’apprendre d’avantage. Continuez ainsi!
Merci aux professeurs organisateurs pour cette belle opportunité offerte à ce groupe de lycéens dynamiques. Je vous souhaite beaucoup de réussite et une bonne continuation.