Quand j’avais six ans, j’ai tué un dragon

Un film racontant un malheur de la vie, d’une manière touchante et amusante.

Mika n’est encore qu’une enfant de six ans lorsqu’elle et ses parents apprennent qu’elle est atteinte d’une leucémie, une maladie cancéreuse du sang. Son parcours rempli d’obstacles, de hauts et de bas, nous est conté jusqu’à un stade décisif, qui marquera à jamais la vie de cette petite fille et celle de son entourage.

Mika est une petite fille débordante de joie et pleine d’énergie comme la plupart des enfants de son âge. Evidemment, elle n’est pas seule à participer à ce long-métrage. Ses proches y ont un rôle important, tout comme les assistants médicaux l’ayant suivie toute la durée de son traitement. Ils détiennent la place de témoins de l’événement. Ainsi, ils peuvent commenter chaque passage marquant de ces mois à l’hôpital. Toutes les personnes intervenants dans cette magnifique production n’ont pas besoin d’avoir un jeu d’acteur professionnel car, même sans ça, nous sommes tout de suite absorbés par la vie de cette fille atypique. Ce qui ne devient qu’un malheureux détail. Tandis que dans un chef d’oeuvre cinématographique où jouerait DiCaprio ou Cruise, ce serait l’un des premiers critères à être critiqué.

La juxtaposition qu’utilise Bruno Romy ne fait que contrôler notre sensibilité de téléspectateur. Au fil de la projection, certains passages de la vie de Mika sont illustrés par des dessins, on peut dire que cela est un clin d’oeil à sa « passion ». Ça ajoute un côté enfantin, attendrissant, voire imaginaire et une certaine originalité. La mise en scène est d’autant plus appréciée. La touche d’humour est très importante pour un sujet aussi sérieux. Elle permet de calmer les esprits sensibles. Il n’y a aucune hésitation à confronter le spectateur à la réalité. C’est un film plein de vie qui après l’avoir vu, nous donne envie de profiter de chaque instant à 100 %. A voir et à revoir, sans modération.

                                                                                 CASSANDRA BUREL

lycée André Malraux GAILLON