Quand j’avais six ans, j’ai tué un dragon

Bruno Romy, le père de Mika, une petite fille de six ans atteinte d’une leucémie, nous fait partager leur quotidien dans le long-métrage Quand j’avais six ans, j’ai tué un dragon dont il est lui-même le réalisateur.

Lorsqu’elle a six ans, Mika et ses parents apprennent qu’elle est atteinte d’une leucémie. Et là, c’est le drame pour toute la famille…

Suite à l’hospitalisation de Mika, son père décide de créer un long-métrage du début de sa maladie jusqu’à sa guérison. La fillette et ses parents ont donc dû rejouer certaines scènes de sa maladie.

L’auteur nous présente leur quotidien entre les visites à l’hôpital, l’annonce de la maladie à la famille, tous les médecins et le personnel hospitalier, les chimiothérapies, la perte de ses cheveux, les ponctions lombaires, ses changements d’humeurs et maladies face aux différents traitements puis, sa sortie de l’hôpital et, enfin, son retour tant attendu à l’école.

Le père de la petite fille mélange tristesse : par exemple la scène où l’on leur  annonce la maladie, et l’humour que l’on peut retrouver dans la vidéo dans laquelle les enfants malades ainsi que les médecins chantent la chanson la banane.

Le réalisateur qualifie la maladie de «dragon» comme nous le montre le titre Quand j’avais six ans, j’ai tué un dragon et, tout le long du documentaire, il y a un arbre qui perd toutes ses feuilles lorsqu’ils apprennent que Mika est malade et au fur et à mesure de la guérison, elles repoussent petit à petit.

Ce long-métrage, qui est à la fois tragique et rythmé par des scènes comiques, s’adresse à tout le monde, en particulier aux enfants malades et à leurs parents. Il donne du courage et de l’espoir.

 

Stojanovic Anastasia, 2ndeB

lycée André Malraux GAILLON