Diamond Island

Cette fiction relate le départ d’un cambodgien rurale pour la ville,sans s apitoyer sur sa pauvreté ou se voiler la face avec des rêves et de l’insouciance. Un vent d’air frais très agréable. Réalisé par Davy Chou, réalisateur français de parents cambodgien . Il apporte une vison peu commune et sans jugement sur la façon de ces adolescents à vouloir vivre, s’amuser sans penser tout le temps à leurs problèmes.

Bora, dix-huit ans, part travailler en ville sur l’immense chantier de diamond island.

Une île acheté par des promoteur immobilier, pour la transformer en quartier chique pour les futurs riches. Il traîne avec ses amis de chantier jusqu’à retrouver son frère, Solei, qui avait disparu depuis cinq ans. Il garde beaucoup de secret à première vue.

C’est à partir de cette rencontre qu’on a l’impression que le film commence. Mais commence aussi un problème dans le film dans l’intrigue. Bora n’a pas de but, son quotidien semble être une fatalité. Ce film ne suit pas le schéma de narration classique. À la place de situation initiale, problème, péripétie, solution, fin. Davy chou nous sert solution initiale, péripétie, fin. Une narration plus proche de la vie au jour le jour des personnages.

L’esthétique choisi transmet aussi très bien le message du film. Dans une ville grise,

les adolescents apporteront de la lumière grâce aux néons de leurs motos. On peut l’interpréter comme ds adolescents qui amène leurs espoirs dans une ville qui leur donne du travaille, avant de leur dire qu’il ne sont pas assez riche pour profiter de ce qu’ils ont construit.

Plus que de parler de rapport adolescents avec le travail dans la société. Diamond Island abordera le sujets de l’amour chez les adolescents. En mettant en opposition l’envie du désir immédiat et la sincérité des sentiments. Les choix de Bora et ses réflexions sur ses choix sont pour le moins intéressants.

Pour conclure Diamond Island est une fiction agréable par son message rafraîchissant. Dérangeant par l’implicité de son scénario. Saisissant par le jeu d’acteur. Je le recommande à tous ceux qui peuvent apprécier un film sans qu’il ait besoin de montrer des scènes d’action.

Partie spoil :

Solei est le personnage qui détient toute l’intrigue. Ce qui pose problème quand il ne répond pas aux questions de Bora. On a l’impression que plus rien avance. Cette impression atteint son paroxysme à son départ. On peut se poser la question. A-t-il réellement aidé Bora ? Ou l’a-t-il formaté pour cette société ?

Le choix sur réalisation de l’enterrement de sa mère sont peu commande. Aucun plan du cercueil. C’est remplacé par un plan séquence où on voit Bora marcher dans la forêt de son village avec en fond un monologue dont être de son frère. Des plans plus classique auront leurs places a mon goûts.

Les dialogues de Bora avec les filles sont d’un réaliste troublant. La grande timidité avec Aza ou l’essaie avant l’indiférence trouveront sûrement un écho avec un moment de votre vie.

Bien qu’on quitte la salle content par l’histoire, on reste frustré par le manque de finition sur certaines intrigue. Dy aura-t-il des séquelles ? Solei reviendra-t-il ? Racontera-t-il son histoire à Bora ? Bora oubliera-t-il Aza  ? Beaucoup de frustration pour ce final.

Delarue Deni, Lycée du Cailly