Critique du film L’année des lucioles

Lucioles en Art

L’année des lucioles est un titre au premier abord énigmatique. Mais le film promet des rencontres aussi surprenantes qu’instructives. Chantal Briet ébranle le cliché de l’élitisme de l’art. Assister au développement et à la création d’une œuvre aiguise notre curiosité et nous fait partager les doutes et inquiétudes de ces artistes en herbe.

Si le temps peut paraître parfois inutilement long il reflète d’autant mieux le processus de maturation qui s’opère chez les étudiants. On devine le cheminement de leur recherche d’identité sociale. Au travers de l’évolution de leurs œuvres ainsi que de leur vision de ce qui les entoure.

Ce film est ce qu’il est ; un petit bout de l’histoire de ces lucioles qui deviendront les lumières de l’Art.

Salomé Fernandez

L’année des lucioles, par Chantal Briet, nous emporte dans l’aventure d’une classe préparatoire d’arts qui expérimente diverses techniques de travail au cours d’une année entière. Avec Samantha, Hélène, Mélanie et Sofiane, la réalisatrice met l’accent sur les incertitudes qu’ils peuvent avoir dans leur travail ou encore dans leur vie personnelle. Le cliché d’adolescents qui perdent leur place au sein de la société lors du passage à l’âge adulte est prenant et permet de pouvoir s’identifier aux personnages, en rendant ce documentaire universel. L’émotion prend également sa place lorsque les élèves font preuve de soutien ce qui accentue leur fragilité.
Malgrè les nombreux préjugés sur l’art et sur ceux qui le pratiquent dans la vie courante, « L’année des lucioles » traite le sujet subtilement sans faux pas.

Lise