Bad Toys II
Du ciné d’animaction !
Deux jeunes réalisateurs, Nicolas Douste et Daniel Brunet, nous propulsent dans une course poursuite digne des plus grandes références de film d’action de ces vingt dernières années. Truffé de clins d’œil, ce film d’animation dont le titre même est une référence à Bad Boys (Michael Bay), mixe à un rythme effréné images de BD, de film d’animation ou tournées dans une chambre d’enfant. Le souci de fidélité au genre est manifeste tant dans les archétypes des personnages, que le montage de la poursuite ou bien encore le choix convaincant des voix (célèbres doublures…). Cependant, Bad Toys II est bien un pastiche des genres qui manie un second degré décapant. Un pur moment de plaisir et de connivence avec un spectateur ramené ici à sa condition de grand enfant !
Jennifer CAUX
Bad Toys II
II est un court métrage comique de six minutes réalisé par Daniel Brunet et Nicolas Douste où se mélangent images de dessins animés, jeux videos, légos et bande dessinée. Trois braqueurs sont poursuivis par une équipe de deux policiers sur une route semée d’embûches en tous genres : manifestations, carambolages et explosions. On entre dans l’imaginaire débordant d’un père de famille gardant une grande part d’enfance. Les références à d’autres films tels que Fast and Furious, Bad boys et Die hard sont bien plus pertinentes que le scénario lui-même : ce dernier n’a pas pour but de renvoyer un message mais seulement de raconter une histoire qu’aurait pu imaginer n’importe lequel d’entre nous. Ce film nous montre qu’il reste toujours une grande part d’enfance chez les adultes ; on voit le contraste entre les deux lorsque le père est en train de faire du bruit en jouant avec ses voitures et ses peluches tandis que les enfants jouent calmement devant la télévision : d’une génération à l’autre, les mêmes jeux demeurent mais sur des supports différents.
Lebouteiller Morane
Bad Toys II
Dans Bad Toys II (de Nicolas Douste et Daniel Brunet) les références aux films Bad Boys et Starky & Hutch sont liées aux personnages du policier et de son co-équipier ainsi qu’à la course poursuite.
Le monde de l’enfance est illustré par les legos, les petites voitures et les divers jouets visibles. Il est d’ailleurs probable que la voxographie* ait été choisie spécialement pour rappeler le monde enfantin car l’une des voix est celle de Buzz l’Eclair dans le film Toy Story de Pixar.
Les références à l’enfance et au film Bad Boys se croisent au niveau du titre car les deux films ont respectueusement les termes de Bad et de Toy.
La projection ne durant que quelques minutes, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Les actions s’enchaînent rapidement et l’histoire avance vite. Cependant cette fluidité, cette vitesse, peuvent gêner la compréhension du spectateur.
Toutefois ce film est simple, l’histoire est facile de compréhension. Il est agréable et comique. Seul, en famille ou avec des amis, pendant une pause ou avant un film, pour se détendre et rire, ce court métrage est à voir !
* désigne la liste des comédiens ayant prêté leur voix pour le doublage d’une œuvre audiovisuelle.
Shona Dahmani