Nous avons eu la chance d’échanger avec 3 personnalités de l’industrie du cinéma durant ce 19ème Festival International du Film d’Éducation d’Évreux. Chacune a eu un rôle majeur dans le déroulement de cette événement.
Nous avons commencé par interviewer Karine TONDELIER, directrice du cinéma Pathé d’Évreux. Cela fait 19 ans que le cinéma d’Évreux accueille ce festival. Durant notre échange avec Karine, elle nous a confié qu’elle avait été agente de cinéma avant de gravir les échelons et d’occuper son poste actuel. Ses compétences ont ainsi évoluées avec le temps. Elle nous a avoué ne pas vraiment avoir subie de sexisme durant sa carrière, mais que pour se faire entendre ou comprendre il a fallu parfois qu’elle fasse preuve de dureté et de sévérité.
Nous avons également interviewé Jeanne DOSSE réalisatrice du film «Todas Por Uma» qui signifie en français « Toutes Pour Une». Jeanne Dosse est féministe et défend ses valeurs à travers son film: alors que la place des femmes est méprisée dans le Brésil de Bolsonaro, la réalisatrice présente des comédiennes qui se réunissent pour mettre en scène une comédie musicale où elles vont apprendre à se connaître et s’entraider. « Todas Por Uma» est en compétition pour le prix du meilleur long métrage de fiction du Festival.Cette échange fut très intéressant car, nous avons pu en apprendre plus sur son mode de travail ainsi que sur sa façon de penser. Jeanne est une réalisatrice qui ,elle non plus, n’a pas forcément subie de sexisme au travail. Dans son parcours, sans le choisir, elle n’a travaillé majoritairement qu’avec des femmes. Elle ne fait aucune dissociation de genre, que ce soit dans ses films ou dans le choix de ses équipes.
Dans un deuxième temps nous avons interviewer Nora El Hourch réalisatrice du film «HLM PUSSY». Le mot HLM dans le titre fait référence aux lieux ou les personnage principaux vivent et «PUSSY» faisant référence a la fameuse phrase de Donald TRUMP «Grap them by the Pussy». En nous entretenant avec Nora, elle aussi nous a avoué qu’elle n’avait jamais subie ou était témoins d’acte sexiste sur son plateau. Nora a passé 10 ans sur le film car ses réalisations lui permettent de faire passer des messages, c’est par ce biais qu’elle trouve la force et l’envie de continuer son film. Elle nous a expliqué que «HLM Pussy n’était pas son premier film et qu’elle avait auparavant déjà fait un court métrage.
Nous en avons conclu grâce à tous ces échanges qu’aujourd’hui dans l’industrie du cinéma la femme commence petit à petit à se faire sa propre place et elle est de plus en plus mise en avant. Ce qui prouve que la société a déjà un peu plus évolué et que c’est déjà mieux qu’auparavant. Cependant la société, dont l’industrie du cinéma, à toujours des progrès à faire.
NAOMI, ILANA, KATOUCHA
Lycée Aristide Briand