L’itinéraire des jeunes engagés français pour l’égalité entre les ouvriers.

« C’est la lutte finale », ou plus communément appelé « L’internationale » qui est le chant révolutionnaire à la gloire de l’Internationale ouvrière.

 

Et c’est dans un merveilleux documentaire de Lise Baron « Etudiants tous à l’usine ! Itinéraires de maoïstes ouvriers » que nous pouvons entendre ces paroles maintes fois scandées dans des rues noires de monde.

 

Ce documentaire donne une approche différente de l’engagement des jeunes dans les années 1960, notamment en 1968. L’objectif de certains jeunes qui se revendiquaient d’extrême-gauche, marxiste-léniniste donc communiste, était l’insurréction. Mai 1968 est considérée comme une révolution, alors que pour la jeunesse communiste, cette révolution « bourgeoise » ne rime à rien, c’est dans les usines que la révolution doit se faire. Les jeunes de l’époque découvrent le « Petit Livre Rouge », qui est un livre de Mao Zedong s’imposant comme une source de propagande communiste. Cet ouvrage va influencer les jeunes français ; sachant que le livre sera publié en France en 1966 avec plus de 300 000 exemplaires. Ce livre « prône » le nouveau communisme maoïste afin de sortir du stalinisme, même si c’est un modèle que la République Populaire de Chine avait appliquée durant un certain temps. Ce livre sera tellement une source d’inspiration que certains vont quitter l’Université pour aller travailler dans les usines comme à Peugeot.. Ils se faisaient appeler les « Etablis ».

Ce film est « animé » par un petit groupe d’étudiants pour qui la lutte ne s’achève pas là, même encore aujourd’hui.

 

Ce court métrage va se conclure sur une musique de Dominique Grange, « Les Nouveaux Partisans ». Ce groupe d’étudiants, même si les années ont passé, garde toujours en lui cette force au point qu’un d’entre eux finira par lever le poing de la Révolution.

 

Erwan Croguennec