Mon analyse de Reven

Ce court métrage aborde les thèmes de la différence et du handicap ainsi que la détermination à vouloir surmonter des obstacles. J’ai choisi de présenter ce court métrage car les personnes en situation de handicap sont peu représentées dans les médias (films, livres, séries).

Les progrès fait pour créer plus d’espaces adaptés aux personnes considérées comme différentes pour la grande partie de la société sont incontestables. Néanmoins, il y a encore des espaces où le validisme est omniprésent. Encore trop de personnes  pensent que les individus en situation de handicap doivent être maintenus à l’écart de la plus grande partie de la société. Il faut savoir que le validisme est une forme de discrimination à l’égard des personnes en situation de handicap.

Reven est un court métrage réalisé par un groupe d’étudiants qui démontre comment le validisme sert à aliéner des individus et dans ce cas un enfant. Au début du court métrage, Reven se réveille le jour de sa rentrée avec un grand enthousiasme attendant principalement sa photo de classe. Elle ne se sent pas différente car personne n’a traité son handicap comme un stigmate (marque qui peut être utilisée pour mettre quelqu’un à l’écart). Cependant son nouveau professeur lui fait directement remarquer qu’elle est différente en disant à tous les élèves de se tenir droit. Née avec la tête penchée, Reven ne peut pas. Le professeur lui fait une remarque et essaye même de lui redresser la tête avec sa règle. Durant les jours suivants, le professeur va tout faire pour aliéner Reven. Il la punira pour des choses que ne sont pas de sa faute et ira même suggérer à ses parents de la mettre dans un IME (institut médico-éducatif) car il doute de ses capacités d’adaptation.

Cette discrimination de la part du professeur la poussera à vouloir être comme les autres et donc à vouloir être assise toute droite pour sa photo de classe. Pour y parvenir elle fabriquera une machine avec son amie qui ne fonctionnera pas. Elle finira blessée, sa tête encore plus penchée. Le professeur lui fera une remarque mais ses camarades de classe décideront de la soutenir en penchant la tête comme elle.

Ce qui m’a le plus marquée c’est le fait qu’une personne supposée protéger les enfants et leur offrir un espace sûr, fasse le contraire en s’acharnant sur une enfant à cause de ses préjugés. En effet, les préjugés sont des opinions infondées qui ne reposent sur aucun fait scientifique. Hors, le professeur ayant une mission aussi importante n’aurait pas dû les laisser prendre le dessus. S’il avait eu conscience de ses biais il aurait dû essayer de s’en débarrasser afin qu’ils n’affectent pas ses élèves de manière négative.

Djallo de Oliveira Carina

 

 

A propos de webjournaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

6 + 18 =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.