Little Trouble Girls : Est-ce que la religion nous conditionne ? Ou est-ce qu’elle nous émancipe ?

Little Trouble Girls est un film de 1 h 30, co-écrit et réalisé par Urška Djukić en 2025 qui se passe en Slovénie. Il parle de Lucija, une jeune fille de seize ans scolarisée dans un établissement catholique qui va rejoindre la chorale féminine et se lie d’amitié avec l’Ana-Marija. Le temp d’un week-end dans un couvent à la campagne, l’attirance de Lucija pour un restaurateur crée des tensions avec Ana-Marija et le reste de la chorale. Alors qu’elle en apprend plus sur sa sexualité, elle commence à remettre en question ses convictions.

Je n’ai pas trop accroché à Little Trouble Girl à cause de la façon dont les images sont filmés. J’ai trouvé cela trop posé, trop calme, où tu te demandes ce que tu dois regarder exactement. J’aime bien quand ça bouge plus, quand c’est un peu plus naturel, et là, j’avais l’impression qu’on voulait absolument me faire remarquer chaque plan. Ça m’a un peu sorti de l’histoire. Surtout pour un film réalisé en 2025, une période où les sujets LGBTQ+ sont de plus en plus abordés et de moins en moins tabou. J’ai trouvé dommage cet aspect ancien et les couleurs froides du film.

Mais par contre, ce que j’ai apprécié, c’est tout l’aspect du péché et la manière dont le film joue avec les codes religieux. J’ai vraiment trouvé ça plus intéressant. Comment la fille se débat entre ce qu’on lui dit d’être, ce qu’elle devrait faire selon la religion, et ce qu’elle ressent vraiment. On voit bien la pression, le poids du regard des autres. Ça fait réfléchir sur la culpabilité qu’on t’apprend à avoir même quand tu n’as rien fait de mal. Et comment la religion peut conditionner les personnes et les empêcher d’exercer leur propre libre arbitre.

Donc il est vrai que visuellement, je n’ai pas trop adhéré, mais tout le discours sur la religion, la tentation, le jugement, j’ai trouvé cela important même si j’aurais aimé que cela soit aborder de façon plus dynamique et plus actuelle. C’est tout de même ça qui me reste du film, plus que les images.

De BOUMEDOUHA Mathilde

 

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