Le Voleur de Christoffer Rizanovic Stenbakken

Le Voleur est un court métrage de 19 minutes racontant l’histoire de Kaali un jeune Tasiilaq (un peuple du Groenland). Un matin, Kaali se réveille et ne retrouve plus son chien qu’il attachait habituellement devant chez lui. Il va alors avec l’aide de son seul ami se lancer à la recherche de ce dernier. On s’attache tout au long du court métrage à Kaali qui tente désespérément de retrouver son chien avec qui il semble avoir un lien assez fort. Petit à petit, on se rend compte que son chien attendait des chiots et a été vendu par son père.

La fin est assez bouleversante. Kaali décide à contre cœur de faire un choix qui est très violent émotionnellement pour lui : accepter de laisser son chien à quelqu’un d’autre. En effet, au final son chien à été vendu par son père et le reprendre ferait de lui un voleur, ce voleur qu’il cherchait au début de l’histoire.

Ce qui m’a marqué c’est le désespoir de Kaali qui n’arrête pas de crié le nom de son chien. C’est poignant car on peut très bien s’imaginer dans quel situation il est. Je rajouterais aussi le moment où Kaali va voir la personne qui abat les chiens errants et espère de tout son cœur que son chien ne se trouve pas dans le charnier.

On peut voir tout au long du court métrage des paysages assez uniques, des maisons en bois élevées sur pilotis avec des couleurs vives comme du rouge, jaune, bleu qui viennent contraster avec le paysage rocheux et neigeux du Groenland . On entre dans la culture des Tasiilaqs, malgré les 19 minutes de court métrage, en écoutant leur langue, en regardant leurs paysages et en appréciant le film tout simplement.

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