Un voyage hors du commun

Joan Gómez Endara, réalisateur du film El Arbol Rojo, nous emmène visiter la Colombie, ses merveilleux paysages et sa culture en 94 minutes. La pauvreté dans les pays en développement y est dénoncée avec légèreté.

Résumé :

Eliécer est un homme robuste et d’âge mûr très modeste qui vit à Rincón del mar dans les Caraïbes Colombiennes. Alors que ce dernier apprend la mort de son père qui l’a abandonné lorsqu’il était petit, un inconnu débarque chez lui et lui confie la mission d’emmener une jeune fille à Bogota, la capitale. Celle-ci semble être sa propre demi-sœur. Ce voyage lui paraît irréalisable, il n’en a pas les moyens. Sa situation étant déjà précaire, il explique qu’il a déjà de la peine à vivre. Finalement, n’ayant pas le choix, il entame ce voyage en compagnie de la petite, mais cette aventure ne va pas se passer exactement comme prévu…

Programmé dans la compétition longs métrages au FIFE d’Évreux, ce film traite de nombreuses thématiques, comme la pauvreté, et donc l’impossibilité de faire des choses fondamentales (se déplacer (contexte du film), se loger, se nourrir, etc…). Redonnant confiance en l’humanité, il montre des gens bons et loyaux en voyant la détresse d’autrui. Le film dénonce également l’abandon des enfants en bas âge. Cet abandon est souvent synonyme de renferment de soi. Cette fiction instructive a par conséquent été récompensée par deux prix :

Le Prix CCAS de la fiction et le Prix Rail d’Oc

Personnellement, je recommande ce film. il nous plonge dans l’univers compliqué d’Eliécer. Il nous confronte à notre position de privilégiés et nous fait réfléchir. Il suscite de nombreux sentiments tels que de la tristesse et de la compassion. C’est donc un film qui reflète bien les problèmes que peut comporter la société de nos jours. Les musiques sont singulières -mais pas forcément désagréables-, nous n’avons pas l’habitude de les entendre. Elles sont jouées avec des instruments très peu utilisés dans la culture Européenne et complètent bien l’ambiance parfois désertique, solitaire du film, mais également reflète l’aspect « exotique » des paysages.

Article écrit par Bourgoin Lucas