Contrastes et récit de vie dans le film « La ciudad de las fieras »

« La ciudad de las fieras » est un long-métrage de fiction réalisé par Henry Eduardo Rincón Orozco et publié en 2021 qui se déroule en Colombie .

Le protagoniste, Tato, 17ans, est un jeune homme vivant avec sa passion pour la musique et ses amis à Medellín, en Colombie . En deuil, il va devoir lutter contre lui-même pour trouver son identité . Pour cela, il va jongler entre l’ambiance violente et sans pitié de la ville, ainsi que la vie calme, laborieuse de la campagne . Durant ce film, vont ainsi être exposés plusieurs contrastes de vie : on peut percevoir un aspect intéressant de la recherche d’identité qui se base sur l’illustration et l’ambiance de deux mondes totalement différents dont le  rapport à la famille est conçu selon plusieurs points de vue . D’une part, l’aspect sentimental de la famille repose sur la forte amitié entre Tato, Pitu et Crespa, d’autre part,  l’aspect biologique de la famille va prendre place progressivement au cours du film et contribuera à la recherche d’identité du protagoniste en le faisant s’évader de son quotidien tandis qu’on sera mené à une réflexion :  » Qu’est-ce que la famille ? « .

Par ailleurs, on remarquera une mise en scène pertinente et adaptée au contexte des évènements comme l’éclairage agressif et le son très élevé des scènes violentes urbaines ainsi que le chant des oiseaux, la douce lumière naturelle et le décor floral des scènes rurales qui marquent davantage les contrastes de vie exposés tout au long du film .

Enfin, l’émotion est aussi présente grâce à la thématique de la réconciliation familiale et de la réparation des liens brisés tandis que la représentation violente de la vie urbaine nous fait réaliser que notre vie en Europe n’est pas à plaindre et nous fait prendre conscience de la dure vie que mènent diverses population, encore aujourd’hui .

C’est pourquoi je recommande ce film fictif présentant tout de même plusieurs aspects de la réalité qui nous concernent tous en tant qu’humains .

Sarah KHIAT