Soleil de Plomb, un long métrage qui n’a pas à rougir de ses récompenses !

Ce long métrage retrace l’histoire de trois couples à trois époques différentes : 1991, 2001 et 2011.

Une histoire d’amour avec un coté Roméo et Juliette, Un amour interdit mis en images dans un drame poignant, Les acteurs sont les mêmes d’une histoire à l’autre, ce qui pousse le spectateur à s’impliquer dans l’histoire pour comprendre les subtilités qui les lient,

La ligne directrice que relit les trois histoires est les lieux, hormis les changements d’époque l’action ce passe aux mêmes endroits,

Un rapport très important avec la nature et la matière, La nature suit les émotions des personnages dans la mise en abîme émotionnelle tout au long de l’histoire, Tout comme la lumière qui apporte au spectateur une sensibilité attendrissante, par exemple au moment où la mère et le fille ce rapprochent, La scène est obscure et seul un voile de lumière vient éclairer leurs bras entremêlés,

Le lac est un élément déclencheur de beaucoup actions, Suite à une action à ce point d’eau l’histoire prend une tout autre tournure dramatique,

Dalibor Matanic veut dégager un réalisme cru dans cette guerre, mais aussi dans l’amour, Car malgré celui-ci, les deux amants ne peuvent être ensemble, Tout comme le montre une séparation par le sur-cadrage d’un personnage par rapport à l’autre dans un plan de la maison, La caméra est placée dans une pièce avec la jeune fille et donne sur le chambranle d’une porte où ce trouve le jeune homme,

C’est une histoire de double conflit, Premièrement par la guerre entre les deux partis, Mais aussi par un conflit intérieur dans l’esprit des personnages,

Un film poignant d’une originalité surprenante, Touchant de par son réalisme et sa romance nuancée,

Soleil de Plomb, un long métrage qui n’a pas à rougir de ses récompenses !

Aurélien Garbe et Annabelle Mary.

(Voir la fiche sur le site du festival)