Soleil de plomb, un film dur et magnifique à la fois, où l’amour est maître.

Très beau film avec trois histoires différentes qui se trouvent à trois époques situé à dix ans d’écart : 1991, 2001 et 2011.

Chaque histoire présente un nouveau contexte mais toujours en créant un certains lien entre les différents personnages. Les acteurs principaux ne changent pas, donnant ainsi une certaine logique et originalité au film.

L’histoire reste cohérente, l’image est belle et les acteurs ne s’en sortent pas trop mal. Un certain réalisme s’installe et nous emporte avec lui pour découvrir des histoires d’amour déchirantes, mais à la fois attachantes et romantiques. On peut également découvrir plusieurs formes d’amour, pas seulement le bel et vrai amour, pur. On peut voir la dureté de la vie et de la guerre à travers, mais également la douceur et le calme du pardon. Sur de nombreux plans, on retrouve les mêmes endroits. Les routes, la plage et le bar nous sont rappelés dans pratiquement chacune des parties.  Cependant, une certaine tragédie est créée par la haine grandissante entre les Serbes et les Croates ainsi que par certains plans rapprochés pour voir la détresse ou la tristesse sur les visages des personnages. Cela me rappelle la musique « Roméo et Juliette » de Grand Corps Malade, où les deux personnes concernées sont de religions musulmane et juive et dont l’amour est interdit par la société qui les entoure.

Comme certains diraient, faites l’amour, pas la guerre.

Une belle leçon de vie qui mérite d’être vue.

Marine

(Voir la fiche du film sur le site du festival)